Foire aux questions

Les chaudières

 

Quelle chaudière choisir ?

Quoi mettre comme chaudière ?

Pour déterminer quelle chaudière choisir, il faut prendre en considération les besoins du logement.

  • En premier, prendre en compte le nombre de points d’eau de l’installation et le nombre d’habitants.
  • La superficie de votre habitation, pour un logement inferieur à 150 m², une chaudière de 20/25Kw est généralement suffisante.
  • Sa situation géographique.
  • -Le type d’émetteur du logement, plancher chauffant, ventilo-convecteur, radiateurs moyenne ou basse température, radiateurs fontes
  • Son niveau d’isolation, il est bien souvent préférable de commencer à isoler son logement pour faire des économies que de remplacer le producteur de chaleur.
  • Prendre en compte le niveau de confort thermique souhaité.
  • Pour un remplacement, le type de chaudière en place vous guidera, en sachant qu’actuellement une chaudière murale gaz effectue généralement le travail d’une chaudière au sol d’ancienne génération avec un gain de place non négligeable.

Quel type d’énergie pour ma chaudière ?

Chaudière au gaz ? chaudière au fioul ? chaudière au pellet ? chaudière au granulé ? chaudière au bois ? chaudière au bois mixte ? chaudière avec pile à combustible ou micro-cogénération ?

Plusieurs critères rentrent en compte pour le choix du type d’énergie d’une installation de chauffage. La disponibilité d’approvisionnement, un facteur économique, un facteur écologique.

Dans la majorité des cas, là où l’on en dispose, au vu de l’investissement, du coût d’entretien, et du coût des pannes éventuelles, du gain de place, tout en ayant un impact réduit avec leurs nouvelles technologies, les chaudières THPE au gaz naturel ou « gaz de ville » reste l’énergie la plus rentable financièrement.

 

Chaudière simple ou mixte ? vous avez le choix libre

  • Chaudière simple service, la production d’eau chaude est assurée par un générateur à part.

Ce type de chaudière est à envisager lorsque l’on ne dispose pas d’une énergie « économe » comme par exemple du propane ou du fioul. Dans la perspective d’une panne de votre générateur de chauffage, l’avantage d’une production sanitaire indépendante n’est pas négligeable.

 

  • Chaudière Mixte ou « à double service » la chaudière produit votre eau chaude, il en résulte dans la majorité des cas d’un gain de place par rapport à une chaudière simple avec production indépendante.

Chaudières gaz

 

Quelle chaudière pour mon appartement ?

Excepté certaines contraintes techniques, seules les chaudières répondant à un rendement saisonnier égal ou supérieur à 86 % sur PCS sont admise, c’est à dire des chaudière condensation.

  • Une chaudière étanche à une ventouse horizontale (C1) ou verticale (C3) est une solution utilisée en rénovation. Elle se compose d’un conduit concentrique qui assure l’évacuation des produits de combustion par le conduit central et l’alimentation en air comburant par l’espace annulaire. A noter que le débouché doit se situer à au moins 40 cm des ouvrants et au moins 60 cm des entrées d’air du logement.
  • Le conduit de fumée individuel est présent aussi bien en maison individuelle qu’en immeuble, pour répondre à ces situations mais également permettre de réutiliser le conduit d’évacuation de la chaudière gaz existant (esthétisme par rapport à une ventouse), un certain nombre de solutions ont été développées pour les différents types de configurations de conduits.

  • Les exceptions, les conduits SHUNT et les systèmes VMC, les conduits collectifs dont la hauteur est supérieure au fonctionnement normal d’une chaudière étanche et où il est impossible techniquement (et non pour des raisons esthétiques) de positionner un système ventouse peuvent déroger à la réglementation d’Eco-Conception du 26 septembre 2015. La Commission Européenne a créé une « exception B1 » à travers le règlement 813/2013 qui fixe l’exigence de rendement saisonnier à 75% pour les chaudières de Type B1 (chaudière de type B équipé d’un coupe tirage) spécifiquement conçues pour être raccordées à un conduit commun collectif. L’exigence sur les NOx reste elle inchangée pour ce qui concerne les chaudières de type B1, ceci signifie que seules les chaudières B1 de type « bas NOx » peuvent être retenues.

Quelle chaudière pour ma maison ?

La directive européenne Eco-Conception du 26 septembre 2015 (règlement européen 813/2013 portant application de la directive 2009/125/CE), définit des critères minimums de rendement énergétique et des limites maximales d’émissions polluantes et acoustiques. Elle stipule que seules les chaudières au rendement saisonnier égal ou supérieur à 86 % sur PCS sont autorisées à la vente sur le marché ; au regard des performances des produits disponibles sur le marché, la directive ErP impose indirectement la vente de chaudières à condensation en rénovation. Une autre alternative si l’on dispose d’un plancher chauffant est la pompe à chaleur ou PAC.

Les chaudières fioul

 

Quelle chaudière fioul choisir ?

Les chaudières au fioul restent incontournables lorsque le gaz naturel ou « gaz de ville » est absent et que le logement a d’importantes consommations. Néanmoins, bien que les chaudières fioul aient subits de nettes progrès en termes de performances et d’environnements, il faut se poser la question sur l’isolation du logement et le type d’émetteur de chaleur afin de pouvoir passer à une pompe à chaleur.

Dans la perspective d’un remplacement d’une chaudière fioul et pour réduire considérablement votre facture, et d’impacter un minimum sur l’environnement, la chaudière fioul a condensation est la chaudière adéquate.

Une autre alternative est la chaudière à granulés de bois.

Les chaudières au pellet ou granule

 

Quelle chaudière au pellet choisir ?

Il est important de prendre en considération la place disponible, le stockage, l’entretien régulier, le logement et le prix d’installation et de fonctionnement :

  • Une chaudière à pellet ou granulé est imposante et de plus, notamment pour les modèles d’entrée de gamme, demande des distances de dégagement importante. Les modèles mieux optimisés et a condensations sont plus compactes et demandent moins de dégagement mais sont nettement plus couteux.
  • Outre la chaudière, un stockage des granulés plus ou moins important selon le logement est à prendre en considération

Stockage par réservoir intégré : Pour diminuer l’espace chaufferie, certaines chaudières à pellets comportent un petit réservoir à granulés (de 30 à 400 Kg) a recharger manuellement……..

Stockage en silo : Un silo en acier ou en textile, un silo « auto-construit » vient s’ajouter sur le côté de la chaudière.

Stockage dans une pièce annexe : Une pièce attenante peut être transformée en silo avec une vis sans fin qui achemine les granulés vers les bouches d’aspiration.

Stockage en extérieur : Avec une aspiration pour certaines chaudières à pellets de 20 mètres, on peut envisager un stockage en extérieur mais cela est à déconseiller. En effet, il faut prendre en considération le taux d’humidité important qui sera transmis au granulés l’hiver.

Quelle régulation pour une chaudière a pellet ?

  • La régulation d’une chaudière a granulé : Un important critère d’achat que la régulation, en effet les prestations proposées peuvent être totalement différentes et ne pas convenir à votre installation.

Les plages de température : Les chaudières haut de gammes s’adaptent à tout types d’émetteurs, soit de 30 à 75°C, incluant tout types de radiateurs ainsi que plancher chauffant, et production sanitaire. Une chaudière plus « classique » n’ayant pas d’échangeur basse température ne peux alimenter un plancher chauffant, convecteur ou radiateur basse température.

La programmation : Il est possible de configurer un unique programme horaire hebdomadaire, ou plusieurs, selon les régulations.

Les échangeurs solaires : Dans la régulation de modèles plus « sophistiqué », il est possible d’intégrer la prise en compte de panneaux solaire également.

L’anticipation climatique et la connectivité : Dès les moyenne gamme, les régulations (option de 250 à 1000€) peuvent être pilotées par son téléphone ou PC en Wifi et tenir compte de la météo local pour anticiper les cycles de chauffe.

Installation d’une chaudières a granulés

 

Quel est le prix d’une chaudière a granulés ?  

Le prix d’une chaudière à granulés : Les prix varient du simple au quadruple, soit de 3000 à 12000€ environ. Ces différences se justifient notamment par des choix techniques et par la qualité de fabrication améliorant le rendement, l’optimisation du nettoyage, la compatibilité avec un plancher chauffant, la qualité de régulation, la garantie…….

Il faut ajouter au prix de la chaudière la fumisterie, le silo, le kit hydraulique, et le montage.

Au total un projet d’installation d’une chaudière a pellet ou granulé s’élève entre 12000 et 20000€ selon le type d’installation retenue.

Quels sont les avantages et inconvénients d’une chaudière a granulés ?

Les avantages : Bien subventionnée en rénovation, écologique, peu chère à l’achat en entée de gamme, quasi sans entretien avec un rechargement automatique et fiable en haut de gamme et un combustible peu cher actuellement.

Les inconvénients : Stockage des granulés imposant, un chauffage au bois ne produisant pas de « flamme » dans le salon (contrairement au poêle à pellet hydro ou canalisable), un entretien régulier et un rechargement manuel pour les entrées de gamme, et un investissement important pour les hauts de gamme.

En conclusion :

Ecologique 33g de CO²/Kw, économique 6 cts/Kw pour 10 cts/Kw pour le fioul et 16 cts/Kw pour le propane, Les chaudières à pellet sont une bonne alternative pour remplacer une chaudière au fioul, au charbon et au gaz liquéfié selon votre type d’installation.

Néanmoins bien qu’avec un impact écologique moins bon (230g de Co²/Kw) mais avec un coût de fonctionnement proche du granulé en sac (7 cts/Kw contre 8.5 cts/Kwpour le GN), un coût d’installation moindre (env 2500 à 7000€ TTC aides déduite), et moins de contrainte pour un bon fonctionnement, une chaudière gaz de ville condensation, lorsqu’on en dispose, reste une alternative souvent plus intéressante.

Entretien d’une chaudières à pellet

 

Quel entretien pour une chaudière à granulés ?

  • Une chaudière à pellets demande un entretien régulier.

L’entretien du brûleur : ici aussi tout dépend du prix investit dans la chaudière à pellet. En entrée de gamme (chaudière Italienne) avec un creuset classique le nettoyage peut devenir journalier, en milieu de gamme avec un bruleur à racloir, on envisagera un nettoyage hebdomadaire, les chaudières à granulés de haut de gamme (ex ÖkoFEN) dispose d’un brûleur à segment mouvant ne demandant qu’un entretien annuel.

L’élimination des cendres de combustion : Ici aussi, les chaudières « bon marché » avec un simple bac sont à vider toutes les semaines. Les chaudières à pellets de qualité sont munies d’un compacteur et d’une grande réserve qui permettent de ne vider le cendrier que tous les trimestres environ

L’entretien annuel : Tout comme les chaudières au fioul et au gaz, les chaudières à pellets doivent subir un control annuel suivi d’une attestation de maintenance. L’entretien annuel consiste en un nettoyage de la chaudière approfondi (brûleur, corps de chauffe, cheminée) afin qu’elle retrouve ses performances d’origine. En effet, les résidus de combustion se fixent sur les parois et diminuent la qualité de l’échange thermique et de ce fait le rendement. Les organes de sécurité, la régulation sont également contrôlés, et la chaudière est remise en fonctionnement pour un control de combustion.

Les chaudières au bois

 

Quelle chaudière a bûche choisir ?

  • Les chaudières au bois buches reste un moyen de chauffer de grandes habitations à moindres coût.

Elle présente néanmoins des contraintes importantes de stockage, d’entretien journalier, de manutention, d’installation volumineuse (ballon tampon de 1500 litres pour 30 Kw), et de temps (deux remplissages par jour l’hiver).

En cas d’absence, il faut pouvoir compter sur ses voisins, sur une autre source d’énergie reliée au ballon tampon, ou avoir un appoint en granulés (chaudière mixte).

Une solution davantage pour les milieux ruraux où du bois est disponible localement à faible coût voir gratuitement et ou on est plus susceptible d’avoir la « culture du chauffage au bois » nécessaire pour apprécier ce type de chauffage.

Quelles sont les performances d’une chaudière bois bûche ?

  • Depuis ce premier janvier 2020, la norme EcoDesign 2022 interdit les chaudières biomasses ayant un rendement énergétique saisonnier inférieur à 75%. (Etas >75%)

Cela exclut donc les chaudières classiques (dite » ascendante ») au profit des chaudières a flux forcé (dite » turbo ») qui incluent plusieurs optimisations.

La chambre de combustion : Elle est maintenant constituée de matériaux réfractaires pour pouvoir atteindre de plus hautes températures et la chaudière est également bien isolée pour éviter les pertes calorifiques dans la chaufferie.

 Le tirage forcé : Qu’est-ce que le tirage forcé (turbo) dans une chaudière à bûche ?

Contrairement au tirage naturel de la cheminée, le tirage forcé est assuré par un ventilateur qui pulse de l’air frais de la chaufferie vers la chambre de combustion a l’instar des chaudière fioul, cela favorise le brassage des gaz et améliore les échanges de chaleur. Cette technique de flux forcé permet la combustion inversée.

 La combustion inversée : Qu’est que la combustion inversée dans une chaudière au bois ?

Dans une combustion classique (« ascendante ») d’un foyer au bois l’air comburant arrive sous les bûches et embrase l’ensemble de celles-ci. Grace au flux forcé (« turbo »), l’air est pulsé par le haut de la chambre de combustion, la bûche du fond est embrasée, cela permet une meilleure gestion de la combustion gérée par une sonde Lambda qui régule la pression d’air pulsée par le ventilateur, ainsi qu’une recharge du foyer mieux contrôlée du fait que seul la bûche sous le foyer brûle.

 L’échangeur à condensation : Fröling propose en option un échangeur de chaleur à condensation. Il consiste à un échangeur qui s’ajoute à l’arrière, à l’instar de certaine chaudière à condensation fioul. Cela sert à récupérer d’avantage d’énergie au niveau des fumées en les condensant, environ 7% de rendement.

La chaudière mixte

 

Qu’est-ce qu’une chaudière mixte ?

    Une chaudière mixte est une chaudière à bûche et à granulé, en réalité, Il s’agit de deux chaudières fonctionnant indépendamment l’une de l’autre d’un point de vue de la combustion, avec les avantages et inconvénients liés aux chaudières bûche ou à pellet.

    Pourquoi choisir une chaudière mixte ? Il est important de savoir que c’est la partie bois qui sera la plus souvent employée, soit à 90%. (Cf. Quelle chaudière a bûche choisir ?)

    La chaudière à granulés accouplée offre une souplesse d’utilisation de la chaudière à bûche.   Il faut en effet remplir la chaudière bûche avec juste la quantité de bois pour que la maison soit chaude, le ballon tampon plein et la chambre de combustion vide et ce n’est pas évident. Dans le cas contraire, la combustion est dégradée (fonction « maintien de braises ») et la chaudière pollue et encrasse rapidement foyer et conduit de fumée. Avec une chaudière mixte la partie granulés prendra automatiquement le relai si la température du ballon tampon est faible et que la partie « bûches » n’est pas alimentée, cela se révèle utile lors d’une absence prolongée, maladie, imprévu. De plus certaines chaudières intègre l’allumage automatique des bûches par la chaudière à granulés.

    Chaudière micro-cogeneration

     

    Qu’est qu’une chaudière à micro-cogénération ? 

      Comment fonctionne une chaudière à pile à combustible ?  Comment fonctionne une chaudière Sterling ? Qu’est-ce qu’une chaudière électrogène ou éco générateur ?

      Une chaudière à micro-cogénération est une chaudière à condensation au gaz, au granulé voir au fioul, qui permet de chauffer et de produire de l’électricité. Il existe plusieurs procédés pour la micro-cogénération, longtemps en test, les techniques actuelles permettent la diffusion de chaudières plus fiables que par le passé mais à un prix encore relativement élevé.

      Qu’est-ce que la micro-cogénération ?

        Qu’est-ce qu’une pile à combustible ? Qu’est-ce qu’un moteur Stirling ? Qu’est-ce qu’une micro-cogénération à combustion externe ?

        La micro-cogénération est le fait de produire simultanément de la chaleur et de l’électricité à usage domestique en autoproduction.

        • Micro-cogénération à combustion interne

        Le système le plus simple mais nullement écologique serait de faire tourner un moteur qui mettrait en fonctionnement un alternateur qui produit l’électricité (groupe électrogène) et de récupérer la chaleur de combustion et des gaz de combustion via un échangeur pour produire de l’eau de chauffage et de l’eau sanitaire.

         

         Parlons maintenant de micro-cogénération utilisée pour les chaudières.

         

        • Micro-cogénération à combustion externe ou moteur Sterling

        Contrairement à un moteur conventionnel à combustion interne (celui de votre voiture), le moteur Sterling utilise une source de chaleur externe, dans notre cas la chaudière (gaz, fioul, bois) avec laquelle il est accouplé et récupère une partie de son énergie pour produire de l’électricité.

         

        Principe de fonctionnement du moteur Sterling

        • Le chauffage: Le gaz est transféré de la partie froide vers la partie chaude, le piston moteur est quasi-immobile, le déplaceur descend.
        • La détende: Le gaz est détendu en restant au droit de la source chaude, Le piston moteur descend, le déplaceur l’accompagne quasiment.
        • Le refroidissement: Le gaz est transféré de la partie chaude vers la partie froide, le piston moteur est quasi-immobile, le déplaceur monte.
        • La compression: Le gaz est comprimé en restant au droit de la source froide, le piston moteur monte, le déplaceur est quasi-immobile en partie supérieure.

         

        • Micro-cogénération par pile à combustible

        Une pile à combustible, (PAC), à ne pas confondre avec une pompe à chaleur, permet de convertir directement de l’énergie chimique de combustion (oxydo-réduction) en énergie électrique, en chaleur et en eau par une combustion dit froide. Elle est constituée de trois éléments, une anode oxydante, une cathode réductrice, un électrolyte.

        Dans la pile à combustible qui nous intéresse, l’alimentation de la PAC se fait par l’injection d ’hydrogène à l’anode et d’oxygène à la cathode. L’électrolyte à la propriété de conduire directement d’une électrode à l’autre des molécules ionisées et faire barrage aux électrons, les obligeant à passer par le circuit extérieur de la pile, leurs énergies électromotrices peut être exploitée. Un courant électrique continu est dès lors disponible aux bornes de la pile. Les protons passent en même temps à travers l’électrolyte perméable uniquement à leur intention et s’associent de l’autre côté aux électrons et à l’oxygène de l’air pour former de l’eau. La chaleur produite lors de cette réaction peut être évacuée et transmise au système de chauffage.

        Sachant qu’une centrale électrique conventionnelle n’atteint généralement pas plus de 40 % de rendement (c a d que 60 % de l’énergie utilisée est rejetée dans l’environnement sans être exploitée), les piles à combustible sont des producteurs d’énergie particulièrement efficaces atteignant environ 90 % de rendement par la production combinée d’électricité et de chaleur.